La Cloudcity, la cité des nuages

12/09/2020 13:17

La Cloud-île

La Cloudcity se situe sur la Cloud-île, le plus beau nuage que le ciel ait compté. S'y rendre depuis le terre ferme est on ne peut plus compliqué : il faut attendre que ce nuage passe au-dessus de la mer, puis prendre un courant ascendant qui conduit à une première couche de nuages appelée Cumulo-Nimbus, puis trouver le Cloud-Calamar-Express (CCE pour les connaisseurs) qui permet d'arriver à une seconde couche de nuage, l'Império-Nimbus "Cloud-île" sur lequel est construit Cloudcity. Les voyageurs qui réussissent à passer ces épreuves ne sont pas déçus. En arrivant, ils découvrent ébahis, la ville qui se dresse devant leurs yeux. Les rares touristes qui ont décidés de se rendre sur d'autres Império-Nimbus, par des Skytaxis, reviennent immédiatement incapables de trouver plus beau ailleurs. Ils visitent alors la ville, levant les yeux devant ses immenses gratte-ciel, tournant autour de ses lacs, se promenant dans ses jardins.
Le ciel est clair malgré le fait qu'une telle activité dépense beaucoup d'énergie, car ses habitants avaient découvert des sources entières mais surtout naturelles de Dial. Ces petits appareils produisent tout ce qu'on veut, que ce soit lumière, chaleur, climatisation, pourvu que l'on sache les faire marcher. Ils peuvent même servir de moteur à ces navires qui voguent sur cette mer de nuages.
Pour les touristes qui viennent là, cette ville toute entière ressemble à un jouet. Ce n'est peut-être pas si étonnant que cela, car ce sont des enfants qui la dirigent. Un beau jour, peu de temps après sa fondation, on s'est rendus compte qu'ils avaient beaucoup plus d'idées et des bien meilleures que les adultes. On les avait donc placés à la tête de la ville et depuis, tout le monde en était satisfait.
Et, quand les touristes, après plusieurs jours de visites de la ville, en sortaient pour découvrir sa campagne, ils étaient éblouis par tant de beauté. Ce qu'ils voyaient était sans aucun doute le plus beau paysage de toute leur vie.
A présent c'était sûr : ils étaient au paradis !

Emeline